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Il y a le soleil, et rien d'autre.

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Je ne sais pas si j'ai besoin qu'on m'aime de manière excessive parce que, moi, je ne sais pas aimer (et que je ne saurais aimer qu'en réponse, qu'en miroir, qu'en apprenant à éprouver les mêmes sentiments qu'un autre) ou si j'aime de manière excessive mais sans amour aucun, je veux dire sans rien de concret et sans rien vouloir concrétiser, simplement pour l'expérience de ces sensations en moi ou si être aimée est une impossibilité et un supplice.
Toujours aussi bouleversée d'entendre parler d'artistes qui avaient une manière d'être décalée et inadaptée à la société ou qui étaient désespérés ou qui ont été diagnostiqués (parfois à tort !) comme ayant une maladie mentale.
Je cherche ma voie - l'art est une manière de laisser libre court à mon 'excentricité' (pas au sens d'extravagance mais j'ai l'impression de me trouver aux limites extérieures du cercle, ne pas avoir les codes, vivre toutes les actions banales comme des avalanches émotionnelles épuisantes et merveilleuses) mais l'argent est roi et cette peur de ne pas 'gagner ma vie' (Alejandra aurait sans doute dit 'perdre sa vie') me ronge. Et le poids de la maladie mentale de ma mère qui plane comme une ombre au-dessus de ma tête.
Je crois que je n'endure ma vie qu'à condition de pouvoir 'faire de l'art' même si ça ne signifie pas grand chose et même si ça n'implique pas d'être reconnue (par tous) ou publiée. ça me suffit de pouvoir exposer mes visions (mot trop connoté) à un tiers, même d'être lue d'un.e seul.e tant que je le sais. Parce qu'être reconnue d'un.e seul.e n'a pas de prix ; c'est franchir le mur insurmontable de la solitude - même momentanément. (Savoir que mes bizarreries sont aussi un mur qui ne me permet pas d'atteindre les autres !)
Je suis très contente du programme de l'agreg, c'est pas forcément des choses que j'aime (sauf le réalisme magique, j'ai fait un fixette dessus l'an dernier sans avoir pu l'approfondir) mais on a surtout évité les choses que je déteste (j'ai du mal avec beaucoup de classiques - heureusement qu'on n'a pas eu un roman de Victor Hugo !) et c'est pas rien !
Par contre, parmi tous les auteur.ice.s fantastiques du 20e, on nous (re)met Sarraute que j'ai déjà vue pour un autre concours. Heureusement que son théâtre est mieux que ses Tropismes.

Mais ça m'avait pas manqué d'entendre ces personnes de ma classe être dédaigneuses envers celleux qui parlent des cours (en l'occurrence du programme de l'agreg). Je ne comprends vraiment pas. Elles vont aussi passer le concours, je ne vois pas l'intérêt de se vanter de 'ne pas être au courant qu'il y a un site qui donne le programme' (tout en le demandant quand même) ou de se moquer de celleux qui s'y intéressent. ça me rappelle pourquoi j'étais restée à l'écart l'an dernier.
J'aime ce que je fais, même si je suis complètement perchée, même si je ne me retrouve pas dans l'académisme et que je n'arrive pas à intérioriser les codes (ce qu'elles font si bien, pourtant !) ; je m'y enflamme, je m'y exalte, je m'y consacre jusqu'à y donner presque tout mon temps et tout mon être. Et c'est parfois dur de rencontrer cette hostilité : le regard des autres me blesse, il relègue dans la solitude, il annonce que mes exaltations seraient moquées si je les partageais.
Je suppose que j'y arriverais, à devenir celle que je veux, à vivre mes illuminations intellectuelles et mes extases du quotidien. Que la solitude sera belle... !
Dans le genre même mes rêves partagent mes mots multiplans, hier j'ai rêvé que je demandais à ce qu'on me change de ligne téléphonique (c'était le mot que j'employais) et on se trompait et je découvrais qu'on m'avait changé de ligne de train. Avec pour destination la ville de "Florettes" dans le Sud.

J'ai cherché, il y a un quartier qui s'appelle Les Florettes à Cabasse dans le Var. (Que je ne connais évidemment pas).

(Même si c'est le principe du rêve, passer son temps à faire ça dans la réalité c'est incroyable et épuisant et c'est plus fort que moi).
Entendu parler de VIH et de pornographie (ç'aurait pu être moi) dans le métro ; me suis mise à rigoler presque à gorge déployée mais - des années d'entraînement à rire silencieusement ; au magasin de l'autre côté "ce qu'il y a entre le moi et le surmoi, c'est l'entre-soi" ou "de la chaleur humaine, putain" - magnifique
Défaut de proprioception ou d'oreille interne
Le monde est une aire de jeu ou un champ de mines
Je me jette sur les autres tête la première et mon crâne s'ouvre et j'écris avec tout ce sang qui ruisselle, coule, tout ce sang, et l'écriture comme un vol, en échange de l'amour comme un viol,
je me suis précipitée et j'espérais le choc, avide, sans le dire, je l'ai attendu religieusement, j'ai languis impatiemment
les apothéoses pleines de sang, de désastre, de solitude, de tragédie, de lâcheté, d'amour
je me suis fracassée avec délice, tremblante, et tout ce qui coulait, tout ce qui coulait !
des mots pleins les lèvres, gonflées, comblées les lèvres
et tout l'effondrement à perdre haleine
et tout l'effondrement
The most beautiful most naked and most tragic splendours
The oppositions between suns and darknesses
In night’s forever black protective space
The deepest ecstasy in unknown arms

All things that are no more
And yet are born in agony at dawn
See thee and lift thee up ineffable uproar
Innumerable flaming fireless sex of stars

Love’s flame too flaming and too crucified
Upon the intimate blackness of our eyes
Desert of lov
Organ of God.

Pour me rappeler de lire Pierre Jean Jouve
"Suite à une intervention pique-nique, le trafic est interrompu".
J'ai été très surprise d'entendre ça en entrant dans le métro, j'ai tout de suite imaginé que des gens étaient descendus sur les rails pour faire un pique-nique ?!
Puis j'ai entendu la personne à côté de moi demander s'il avait bien été dit ça, mais non, c'était une intervention technique. Ah !
J'ai aucun sens de l'orientation, c'est hilarant. Je me serais perdue deux fois en sortant de la repro parce que je tournais systématiquement au mauvais endroit. [Après m'être perdue trois fois ce week-end dans mon propre quartier...]
D'ailleurs je trouve ça glauque, un peu, la repro, entre l'escalier qui mène au sous-sol (pourquoi la repro est au sous-sol ?!) et la salle un peu plus loin qui était ouverte sur une sorte de débarras...
Une employée de la BU qui me demande, après avoir rendu un livre, si j'ai l'intention d'aller travailler sur place alors que la BU ferme dans une heure et deux minutes plus tard une dame qui m'interpelle, parce que je monte les escaliers, pour me dire que la salle du 1er étage est fermée (j'allais au 2e étage) : apparemment j'ai pas l'air, mais je sais ce que je fais !
J'avais commencé un article d'un bouquin pas très intéressant hier et j'étais juste frustrée de ne pas avoir eu le temps de le finir (surtout que je pense que je ne rouvrirais plus ce livre de l'année donc j'avais hâte de pouvoir clore ça).
Quand ma directrice de mémoire m'a sorti "en terme de pragmatisme sur une échelle de 1 à 10, je dirais que vous êtes à 2" j'ai eu très envie d'hurler de rire. (Par ailleurs elle est adorable donc rien d'offensant).
Je fais de mon approche une qualité (et elle l'est sur certains points), mais par contre le revers de la médaille je me le prends en pleine face depuis octobre là. Les cours de pré-agrégation, notamment, sont profondément incompatibles avec ma manière de faire et c'est une souffrance continue pour moi. Classer des trucs en utilisant du jargon, et tout ça en s'appuyant sur du par cœur, ça me rend folle. (Je parle même pas des séries de déclinaisons et de conjugaison d'ancien français où je suis presque sortie du partiel en pleurant tellement ça m'excédait et me désespérait pour le concours !) Les concours, c'est d'abord accepter que je vais devoir faire quelque chose qui me déplaît profondément et qui sera éprouvant (je vis tout sur le mode de l'excès donc je ne pèse pas mes mots en disant que j'en souffre littéralement par moments).

ça m'a fait rire aussi parce que j'ai une aversion pour les cours bien organisés (et ça vient clairement de là). Je comprends l'intérêt d'un plan "didactiquement", mais j'ai tendance à le trouver superflu dans la mesure où je serais forcée de tout déconstruire et restructurer à ma manière si je veux m'en servir. Au pire, c'est un carcan. Et c'est pareil pour les définitions : j'ai toujours trouvé ça chiant, les profs qui passaient un quart d'heure à donner des définitions (surtout quand c'est jargonnant et qu'on n'y comprend rien ou que c'est juste pour justifier un titre ou je ne sais quoi et qu'on n'y revient jamais ensuite. Je le voyais comme de la décoration inutile). Pourtant il paraît que ça permet de savoir de quoi on parle... à croire que j'ai passé mes études dans un flou total. En partie parce que je pense aussi la définition comme un carcan (qui ne traduit jamais la réalité du concept, souvent élastique et plein d'écarts) et que je tends à réfléchir selon ma propre compréhension du mot (ce qui a évidemment ses limites). Quand j'y pense, j'ai souvent utilisé des définitions dans des devoirs parce que ça faisait joli et que c'était un attendu, mais la vraie histoire se passait ailleurs. (Sauf dans les cas où la définition EST le cœur de ce que j'écris).

Bref, le pragmatisme est loin et la vie est dure... (Si je passe effectivement l'agrégation, je pense qu'on va bien s'amuser, ce sera le chaos total au début).
Tout à l'heure, j’ai très distinctement demandé, sans préméditation : “Est-ce qu’il fait toujours froid au 19e ?”
Plus themersonien, tu meurs.
(Allez savoir ce que faisait le 19e siècle ici, je voulais juste savoir si la salle de lettres de la BU avait toujours son warning "salle froide")

[Je pense très exactement à la première page de Bayamus où il y a ce dialogue :
"- Et maintenant, lequel voulez-vous voir, le Théâtre d'Anatomie ou le Théâtre de la Poésie Sémantique ? demanda-t-il.
- Les deux, répondis-je.
- Eh bien, dit-il, le Théâtre d'Anatomie se situe en 1815.
- ça ne fait rien, dis-je.
- C'est parfait alors, dit-il, allons-y."]
En tout cas dernièrement dans mes rêves c'est le défilé de mes anciens amours. Sauf que les rêves ne sont pas très intéressants.
J'ai l'intention de reprendre (en fait organiser pour de vrai) mon journal de rêves !

Les rêve ont longtemps constitué une partie de mon identité. Depuis que je suis en primaire en tout cas, j'ai pris l'habitude d'y faire attention et d'en raconter certains. (O. me disait qu'elle se souvenait beaucoup plus de ses rêves depuis que je lui parlais des miens. Je pense à Perec qui disait qu'il finissait par rêver pour écrire ses rêves : d'une certaine manière O. s'en souvenait pour me les raconter).
Ce n'est pas tant l'interprétation qui m'intéresse que cette impression de mener une autre vie, parallèle à la vie réelle, où tout est possible, où nous expérimentons jusqu'à ce qu'on ne peut même pas imaginer consciemment. (Cet au-delà de l'imagination ?)
Et tout ce symbolisme, les significations cachées, voilées : une poésie visuelle. C'est une euphorie, de pouvoir "entrer dans un poème" au sens fort. Puis ce n'est pas seulement une poésie visuelle, mais une expérience du sensible totale. J'y pense : une solution à cet écueil que je trouve dans la littérature, qui est qu'elle déréalise le sensible. Ecrire les rêves, ce serait comme boucler la boucle, contempler un objet qui se déploie à la fois dans le sensible et le langage.
Et puis, bien sûr, le rêve, palliatif de la vie manquée...

Pourtant, depuis quelques années maintenant, mes rêves ont perdu de leur magie et je ne fais plus l'effort de m'en souvenir. Je veux des rêves qui soient des apothéoses, des épiphanies : ah oui, les quelques diamants dans un tas de banalités.
Et à la fin j'aurais vécu deux, ou trois fois.
J'ai jamais mis les pieds à la Sorbonne et je pense que ça conditionne mes rêves sur cette université puisque cette nuit j'allais sur les toits de la Sorbonne et l'autre jour je visitais ses caves. Comme je n'ai pas d'image des intérieurs, apparemment mes rêves comblent non pas en imaginant mais en m'emmenant dans des endroits improbables ahah (existants peut-être mais la Sorbonne ce n'est ni des toits ni des caves pour moi !)
Depuis qu'on a pu enlever les masques, je redécouvre les odeurs (le monde à travers les odeurs) et j'adore ça, explorer ces odeurs !
Je marche - et les feuilles par terre sont un parfum. Que je n'avais jamais fait attention à sentir. Les centres commerciaux : des bocaux que l'on ouvre quand on passe devant les boutiques (surtout les boutiques alimentaires du 2e étage. Senteurs agressives, désagréables, piquantes, sucrées mais charmantes malgré tout parce qu'elles sont la découverte).
Tout à l'heure, dans la boutique, je n'ai pas pu m'empêcher de dire à la vendeuse que le shampoing qu'elle me faisait sentir avait l'odeur des coulisses d'un théâtre. Cette odeur si particulière que j'aime, que j'aime. (J'aime d'abord les théâtres pour les sens : la poussière, les lumières aveuglantes, les coulisses toutes noires, les odeurs, oui). Elle était prise de court, n'avait jamais entendu ça. Mais moi non plus je ne saurais pas dire ce que sent un théâtre. Mais ces odeurs associatives me font sourire.
Mais mon odorat, oui, ça fait sens : la seule synesthésie que j'expérimente revient à pallier la faiblesse de mon goût. Les aliments prennent le goût de l'odeur des choses. Et quand j'y fais attention : un paradis absurde. Les endives cuites de midi avaient le goût d'un objet dont la matière hésite entre le plastique et le caoutchouc.

Il fallait sortir (poser les pieds dehors) et être démasqué pour découvrir la richesse de l'odorat. (Comme j'aimerais pouvoir enfermer l'odeur des lieux dans un flacon !)
Il y a plein de gens au milieu de la ROUTE qui chantent/hurlent en lien avec le foot. J'hallucine ?!

Mais ce que je comprends le moins, c'est qu'il y a des gens qui préfèrent regarder le foot plutôt que d'aller à la fête des lumières ??! (même si d'un autre côté on n'est pas obligé d'y aller tous les soirs, certes...)
Je suis frustrée que mes textes ne soient pas publiés dans le "journal" de mon école - mais en même temps une personne de ma classe qui avait participé au comité de lecture l'an dernier m'avait expliqué que le choix reposait presque exclusivement sur le copinage (aucun hasard si on retrouve toujours les mêmes noms - dont ceux des responsables du journal ?). [Et je ne suis absolument pas impliquée dans ce journal ni je n'ai beaucoup de connaissances ahah]
J'avais participé à un de leur atelier d'écriture en début d'année et je m'étais sentie tellement "à part" dans mon écriture ! Ce qui expliquerait aussi pourquoi ce que j'écris n'est pas forcément apprécié. Il faudrait faire de la narration et du comique. De la poésie bien versifiée ou écrire sur l'adolescence.
J'ai une image claire de ce que je veux que mon style soit (même si je suis sujette aux renversements complets, cf mon opinion sur Mallarmé) et ça ne correspond pas à ça. Surtout dans ma recherche de l'émotion brute. Et d'une certaine manière, là, j'écris pour moi... Bref, à considérer.
Même si je me détache de cette 'association' : j'aimais écrire dans le journal de ma prépa parce que je partageais cette écriture, nos textes, avec d'autres personnes. Ce qui n'est absolument pas le cas ici et c'est dommage. Il faudrait les rencontrer, ces gens qui écrivent... mais je suis plus à l'aise dans l'intimité, les groupes ne (me) mènent à rien (donc à rien les réunions de l'association où, de toute façon, je ne vais pas pour cette raison-là).
J'ai l'impression qu'il n'y a aucune "continuité" dans ma propre perception de moi-même. Quand je retombe sur des choses que j'ai pu dire auparavant, souvent je n'en avais aucun souvenir, aucune conscience (bref, je tombe constamment des nues en "découvrant" que j'avais déjà pensé telle chose sous une forme un peu différente, quand je constate des répétitions, des schémas...) Je peine à faire le lien entre ce que j'écrivais et ce que je suis à l'instant présent. C'est comme... l'autre moi (?), une personne lointaine que j'ai connue, oui, je le sais mais... comme un rêve qui s'efface où tout est flou.
Je "fais de la littérature" en répétant que je me tue métaphoriquement sans cesse, que j'ai besoin de renaître après avoir été au bout, à bout (de moi, du réel, des sensations). Je dis : blackout total, éblouissement, renaissance pure (rien avait n'a été). En "littérature". Mais c'est comme cette inconsistante réelle, dans ma vie. Blackout total et puis il y a cet autre, là, qui fut... moi. Amnésie.
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"Pyromanie" aussi dans mes intérêts, mes opinions. Je fous tout par terre (mort métaphorique), je vais sur l'autre rive. Une telle distance entre moi et ce que j'étais avant : non, impossible de me reconnaître. Mes goûts littéraires, par exemple. Cette instabilité incompréhensible. Mais me mettre à détester tout ce que j'adorais, et inversement : c'est tout moi. Et profiter d'une crise quelconque pour passer de l'autre côté. Oui, Mallarmé par exemple. Que des idées dont je raffolais avant, je le sais (et mon amour passager pour Valéry). Et puis, du jour au lendemain, à cracher sur lui. (Toujours dans l'excès). Et du jour au lendemain sans pouvoir me souvenir véritablement que je pensais différemment, comme si ma haine avait toujours été. Moi non plus je ne me suis pas.
C'est pire encore, sachant que mes opinions sont viscérales - dans l'émotion pure (oui à fleur de peau). Je me déroute...
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Bref : j'ai tant et tant à écrire (quelle joie !) et si j'ai arrêté c'était selon ce type de revirement. Je vivais de manière poétique, et je ne l'ai plus supporté (et le réel était plat). Et maintenant je suis écartelée entre ces deux états : cette poétisation qui me paraît si artificielle mais belle (et la seule vie où je me 'reconnais') et la réalité, exigeante, violente (que l'on peut exprimer, aussi, différemment), présente, toujours, toujours.
Je suis assez timide et angoissée pour être très gentille (pour m'excuser quand j'ai tort) mais alors il y a vraiment des conseillers du service après vente qui sont insupportables. Et maintenant je suis furieuse. J'ai passé 15 minutes avec quelqu'un qui m'a plus ou moins engueulée parce que je ne faisais pas les choses comme il voulait (comme fixer un rendez-vous moi-même plutôt que ce soit ma propriétaire qui le fasse - on s'était arrangé entre nous) et que je n'habitais pas où il voulait (presque impossible de lui faire comprendre que mon adresse n'était pas à Lille ???) et il a raccroché ?!
Puis j'ai rappelé et le conseiller suivant m'a fait ce que je voulais en 3 minutes...
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