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Questions/Réponses (1)

Une drôle de brume venue d'une autre dimension pour t'avaler tout cru.

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Il vaut mieux lâcher prise lorsque vous vous sentez submergé de tous les côtés. Ce n'est qu'un signe et pour autant si vous savez interpréter les signes, vous saurez qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un signal de vôtre moi profond qui vous appelle et qui veut que vous vous repliez, pour vous ressourcer.
Tu sais, la mort, l'asphyxie, le fait de ne plus être en mesure de respirer par les trous du nez. 
On s'y habitue en fait, on dépérit. Au début, ça peut paraître terrifiant, on se dit que ça y est on est des carcasses rempantes, on se dit que ça craint d'être tout le temps froid, d'avoir le teint livide, bleuâtre, les asticots dans la bouche...puis on se met à espérer, on se dit qu'il subsiste une faible lueur au bout du tunnel dont l'incarnation est cet espèce de relent amer qu'on sent obligatoirement rôder toujours quelque part dans nos poumons, on se force à l'expulser et ressentir à nouveau l'air affluer, mais rien ne sort sauf un misérable pet, qui nous ramène vers la réalité de nôtre condition primaire : La mort affective.
Le temps se détériore, il vieilli, il devient las et ennuyeux. C'est ce genre de période où il faut impérativement rester cloitré chez soi et s'abreuver de lecture. Dehors, se tient un aggrégat solide qui vous cogne à la figure dès que vous y faites face.
Je n'ai jamais eu le courage de finir un livre en entier, pourtant, je lis énormément, mais quand je m'attache aux personnages, à l'univers d'une histoire pendant deux cent page et que le livre décide brusquement de se terminer, je m'arrête de lire avant que la dernière page ne soit tournée !
C'est amusant d'avoir une maison à soi tout seul dans une prairie, on peut s'entraîner au théâtre sans pour autant éveiller de regards suspects. J'ai la sensation de redécouvrir la vie.
Si je devais être un personnage d'animé, je serai Howl dans le château ambulant.
Que c'est vivifiant de ne plus être harassé par la grammaire de la présence humaine. Que c'est bon d'être enfin seul.
Mes cours de piano me font du bien, je n'aurai jamais cru apprendre à jouer la lettre à élise en une seule après-midi, mon prof était stupéfait par ma concentration absolue, alors que, moi-même, en maître des commandes, je ne sentais même plus mes doigts effleurer les touches, je m'étais laissé emporté au large par les vagues douces de cette mélodie, je m'en suis servi pour m'en éloigner jusqu'à ce hameau perdu dans les brûmes fatidiques d'une journée rêvée. Un rêve aux senteurs de joie enfantine, un rêve où je la revoyai, débout près de cet olivier. Jusqu'à ce jour, personne ne sait réellement pour qui Betthoven dédia ce morceau, je suis le seul à ce jour à posséder la réponse !
Encore un sale rêve, décidément, je me demande quelle genre d'ânerie ai-je commis dans la dimension du subconscient pour faire de tels cauchemars. L'explication rationnelle voudrait que ce soit causé par mes crises d'angoisses...
Le monde est un endroit terrifiant empli de bruits en tout genre et je n'ai jamais été assez courageux pour prendre le risque de me rapprocher de mes semblables qui le peuplent tant ils m'ont déçu.
Ici n'est plus ici, c'est à partir d'un infime battement d'ailes que tout a basculé. Je dois tout faire pour rebrancher les liaisons, remonter cette pente où le sens est usurpé, où le soleil brille sans oxyder la peau. Il faut seulement que j'arrête de trembler. Chaque seconde compte.
Je ne remercierai jamais assez les artistes d'exister, c'est grâce à eux si je n'ai pas sombré dans la démence. 
Je veux seulement vivre heureux avec les gens que j'aime jusqu'à ma dernière heure. Est-ce trop demander ?
écouter de la harpe céltique m'apaise profondément, j'en oublie cette drôle d'époque dans laquelle on vit et par extension toute la douleur qui m'a été infligée par celle-ci.
Les réseaux sociaux sont devenus une source de nuisance et d'angoisse pour moi, alors qu'au départ, ils servaient à exprimer mes opinions et à publier mes écrits. Je ne regrette pas d'avoir supprimé mes comptes un peu partout.
Cette ligne temporelle, je crois qu'elle a un gros problème.
Je peine à me détacher de ce sentiment morbide, de cette angoisse singulière qui encercle la fin de quelque chose comme la fin d'une histoire ou d'un livre. C'est dur de faire son deuil.
Adieu.
Nos corps ne furent pas enterrés respectivement ensemble dans ce beau cimetière rempli de tes fleurs préférées, mais nos âmes après avoir quitté nos corps se réunirent au-dessus des cieux et des petites tâches d'obscurité. Dolly, grâce à toi, je recouvre enfin la vue. Je vois d'innombrables faisceaux de lumière dominer mon ciel et filtrer de façon permanente. à présent je sais que la dance avec les anges ne s'estompera jamais.
Je court dans la mauvaise direction, je ne cesse de m'enfoncer dans le labyrinthe, la solution serait peut être de lâcher prise. 
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